NÉCESSAIRE DE VOYAGE

Vermeil

NÉCESSAIRE DE VOYAGE

1798/1809
Paris
Maître Orfèvre Jean-Baptiste-Claude Odiot

DONNÉES MATÉRIELLES
Argent  vermeillé
Le coffret en cuir de Russie, âme en bois – Hauteur : 24 cm – Longueur : 39 cm – Largeur : 25,5 cm

À PROPOS
Le nécessaire est contenu dans un étui en cuir de Russie doublé de velours. Le service se compose d’une grande coupe couverte, d’une assiette, d’une salière, d’une tasse et sa sous-tasse et d’un coquetier, d’un couvert, d’une cuillère à café et de deux couteaux dont un à fruit. Chacune des pièces est gravée du monogramme AMQ.

À PROPOS DE L’ORFÈVRE JEAN-BAPTISTE-CLAUDE ODIOT
Issu d’une longue dynastie d’orfèvres, Jean-Baptiste-Claude Odiot fut reçu maître orfèvre en 1785 et succède alors à son père. En 1802, il remporte une médaille d’or à l’exposition des Produits de l’Industrie, en même temps qu’Henry Auguste, médaille d’or dont il racheta les outils et modèle lorsque celui-ci fit faillite. Les médailles d’or lui seront données à toutes les expositions ultérieures. Sous l’Empire, il affirme sa notoriété et se place comme le principal concurrent de Martin-Guillaume Biennais.

Une de ses plus importantes commandes fut la toilette offerte par la ville de Paris en 1811 à l’impératrice Marie-Louise et le berceau du roi de Rome réalisé en 1812 en collaboration avec Thomire, d’après des modèles de Prud’hon.

Sa production sera encore abondante sous la Restauration et il livrera de très importants services à la comtesse Branicka, à Nicolas Demidoff et au roi de Naples, Ferdinand Ier. Sa dernière exposition date de 1823 et il y présente des pièces destinées à compléter le service du duc de Penthièvre. Il se retira en 1827 au profit de son fils Charles-Nicolas Odiot, en donnant à l’État les modèles en bronze de ses principales orfèvreries.

Uniquement sur rendez-vous

LA COUR DES ARTS chaussée d’Alsemberg, 985 - 1180 Brussels - Belgium